Conclusion

Montesquieu a écrit que la vertu est une des conditions du bon fonctionnement de la république.
Cette vertu, il la définissait comme suit : “La vertu politique c’est un renoncement à soi-même qui est toujours une chose pénible; c’est l’amour des lois et de la justice, un amour qui demande une préférence continuelle de l’intérêt public au sien propre.”
Quelle leçon pour le monde d’aujourd’hui !

Conclusion

Vous ne partagerez sans doute pas toutes nos analyses - et c’est votre droit républicain et votre liberté citoyenne ! - mais nous espèrons avoir éveillé votre attention sur de nombreuses dérives et multiples dangers qui menacent notre République . Nous souhaitons surtout que ces quelques notes, à la fois longues et incomplètes, soient le point de départ, pour chacun, d’une réflexion personnelle en même temps qu’une invitation à l’action citoyenne.

Si le tableau dressé a pu vous paraître pessimiste, il n'est pas désespéré.
Il visait à engager au combat.
Régis Debray a écrit : “La République n’est pas un régime politique parmi d’autres, c’est un idéal, un combat” .

Cet idéal et ce combat sont les nôtres, ceux qui se veulent les défenseurs d'une République rénovée, où "Liberté Egalité Fraternité" auront retrouvé leur juste sens.

Quel que soit notre choix politique, défendons la République que nous voulons par nos témoignages, et par notre action, efforçons-nous de l’éclairer. OUI, la République a besoin de nous. Face aux menaces qui la cernent, elle nous appelle.

“La démocratie, c’est ce qui reste de la République quand on a éteint les lumières.”
Veillons à maintenir le flambeau....

J-P R...